Tous les trimestres, Jean Louis Borloo réunit les cadres de son parti pour faire le point sur différents sujets d’actualité, échanger sur la communication, sur la vie des fédérations, sur les stratégies électorales, sur l’élaboration de notre Manifeste…
Cette réunion, avait pour principal objectif de recueillir notre avis sur le projet de confédération des centres pour lequel Jean Louis Borloo et Hervé Morin sont en discussion et de nous interroger sur notre position par rapport à un maintien, ou non, du parti radical au sein de l’UMP.
Le parti radical est en effet membre fondateur de l’UMP et donc considéré comme un parti associé même si depuis plusieurs mois des voix centristes se font entendre pour considérer que sur la nationalité, sur la laïcité…les positions de l’UMP, par leur capacité à diviser et à stigmatiser, s’éloignent de nos valeurs. Jean Louis Borloo se sentait tenu par un engagement moral à rester au sein de la majorité présidentielle ce d’autant que ce positionnement avait été validé par un congrès.
Considérant l’initiative que nous menons en Savoie avec l’ACIS, et relayant des propos tenus par des élus de la Drôme et de la Haute-Savoie notamment, j’ai demandé que nous prenions une décision définitive après les cantonales. Permettant ainsi aux nombreux candidats radicaux engagées dans ces élections de se positionner selon les dynamiques et les enjeux locaux.
Nous avons donc adopté une motion prévoyant la possibilité pour le Parti Radical de poursuivre ses discussions avec les autres composantes centristes en vue de produire un projet partagé dont nous verrons, lors de notre prochain congrès, s’il nous conduit à quitter l’UMP.
L’occasion avait aussi été choisie par le Parti radical pour nous permettre de discuter avec les différentes personnalités du parti et particulièrement les plus récents convertis comme Jean Marie Bockel - président de la Gauche moderne -, ou Rama Yade.