Invité par la section d’Aix les Bains d’Europe Ecologie les Verts à répondre à la question "faut il politiser l’écologie ou écologiser la politique ?" Erwan Lecoeur, sociologue et politologue, a fait l’historique de l’écologie politique, des différents partis et personnalités qui ont œuvré pour diffuser ses idées durant les 40 dernières années.
Avec un esprit volontiers provocateur, il a incité les personnes présentes à s’interroger sur les paradoxes de ces formations politiques qui connaissent un vrai succès d’estime dans les préoccupations des électeurs sans toujours réussir à capter leurs suffrages, particulièrement lors des votes uninominaux. Qui réunissent un vote majoritairement urbain alors que leur programme vise aussi beaucoup la campagne. Qui revendiquent de faire la politique « autrement » quand le fonctionnement de leurs leaders, leur « green team » ressemble beaucoup à celui des partis traditionnels.
Il a insisté sur l’intérêt pour l’écologie politique de ne pas « simplement » surfer sur la crise environnementale, démarche qui pourrait paraître opportuniste, pour inscrire plus durablement l’écologie dans un mouvement social plus large.
L’occasion aussi de rappeler que la démarche du Grenelle de l’environnement initiée par Jean Louis Borloo a été le catalyseur du retour sur l’avant scène de l’écologie politique en permettant à des acteurs dispersés de se retrouver des mois durant pour travailler sur les grands enjeux….
Un Jean Louis Borloo, qui je le rappelle, a été à l’origine de la création de Génération Ecologie avec Corinne Lepage et Brice Lalonde ! Les engagements du Parti radical, qu’il dirige aujourd’hui, sur la thématique de l’environnement, ne sauraient donc être taxés d’opérations de récupération…
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