Construire des bâtiments performants en terme de consommation énergétique est un enjeu pour enrayer le changement climatique, comme tenu du volume d’énergie fossile consommé par l’habitat et de ses émissions de gaz à effet de serre. C’est un des chantiers essentiels du Grenelle de l’Environnement.
Métropole Savoie, l’ASDER (association savoyarde pour le développement des énergies renouvelables) et Rhône-Alpes Energie Environnement organisaient une cession de formation sur ce thème, à destination des élus de la communauté d’agglomération et des intercommunalités voisines. Parce que le rôle des élus et des collectivités publiques est essentiel pour donner l’exemple. Parce que les chantiers publics peuvent être des espaces d’expérimentation et favoriser, à terme, la diffusion de nouveaux process de construction dans le grand public.
Engagée sur ces thématiques depuis plusieurs années, au retour de voyages d’études en Autriche (Vorarlberg) et à Fribourg, j’étais invitée à présenter l’immeuble des Jardins d’Eden (photo ci-dessous), réalisé par l’OPAC dans le cadre du projet ANRU, et labellisé Bâtiment Basse Consommation (BBC) ainsi que le complexe dans lequel se déroulait la formation. L’ "Espace Puer", au bord du lac, avec sa toiture végétalisée, sa chaufferie bois, ses panneaux voltaïques, s’il n’a pas été conçu avec des objectifs de performance énergétique très exigeants, peut en effet être considéré comme une première étape !
Les échanges ont pu démontrer un volontarisme de tous mais aussi un vrai besoin de trouver une façon de solvabiliser le coût du sur-investissement initial nécessaire. Le temps de retour sur les économies de fonctionnement pouvant en effet parfois paraître peu incitatif… et l’augmentation des normes, donc du coût/m2, pouvant se traduire par une diminution du volume des espaces construits.
D’où les réflexions que l’ACIS souhaite mener au niveau du Conseil général sur le « confort d’usage » des logements qu’il subventionne.
Gérard Lévy
5 parc du Rebauchet
73420 Méry
Madame,
J'ai lu avec attention votre "profession de foi" et le programme des projets que vous comptez soutenir si vous êtes élue.
Je suis particulièrement sensible à vos propositions pour la protection de l'environnement.
Je suis étonné que vous n'envisagiez pas le problème des POLLUTIONS SONORES.
J'habite MÉRY et depuis quelques années la nuisance sonore liée au trafic de l'autoroute A43 s'est notablement accrue, au point d'en devenir gênante.
Certains jours, en fonction de la densité du trafic, le bruit généré peut atteindre un niveau qui est carrément nuisible pour l'audition.
Et cela est vrai pour toute la zone périphérique à l'autoroute, de Méry jusqu'à Grèsy en passant par Drumettaz, Mouxy et certains quartiers d'Aix les Bains.
Mais nous ne devons pas être les seuls à vous avoir alertés!
En ce qui nous concerne, nous avons alerté la Mairie de MÉRY, lui demandant d'intervenir auprès de la société AREA, afin de leur demander d'installer des pare - bruit aux endroits les plus exposés.
Nous n'avons pas reçu de réponse.
Aussi nous nous adressons à vous pour savoir si vous êtes prêt à intervenir sur ce dossier. Quels engagements prendrez vous dans votre politique d'urbanisme, pour protéger l'environnement des "riverains" ( sur plusieurs centaines de mètres de profondeur) de l'autoroute.
Je vous remercie de votre réponse que je lirai à l'assemblée générale du syndicat des habitants du Parc du Rebauchet, le 21 mars.
Ainsi chacun pourra faire son choix d'électeur en toute connaissance de cause.
Veuillez recevoir, Madame, mes sentiments les plus respectueux.
Rédigé par : G. Lévy | mercredi 09 mars 2011 à 11h04
Bonjour Monsieur,
Je tiens d'abord à vous remercier pour votre commentaire et ensuite à vous préciser que le programme que j'ai rédigé se borne à traiter des sujets qui entrent véritablement dans les politiques départementales... alors même qu'il y en a de nombreux autres qui méritent de l'attention.
La question du bruit est effectivement une problématique de plus en plus importante, compte tenu de l'accroissement du trafic, qu'il s'agisse des nuisances des aéroports, des voies ferrées ou des routes...
Sur Aix les Bains, une opération pilote avait été menée en matière de protection des nuisances ferroviaires en centre ville. Ainsi 1,4km ont fait l'objet de pose d'écrans anti bruit cofinancés par l'Etat, RFF, la Région (dans le cadre du contrat de plan) , le Département et la Ville. Le montage financier avait alors été compliqué, le Département comme la Région ne souhaitant pas forcément s'engager compte tenu du nombre de collectivités qui auraient pu ensuite les solliciter sur le même thème.
Concernant les sociétés autoroutières, elles ont des obligations précises en terme de protection acoustique des riverains de leurs ouvrages, au delà d'un certain seuil sonore mesuré en façade des habitations sous réserve qu'elles aient été construites antérieurement à la déclaration d'utilité publique de l'autoroute.
Plus globalement, en terme d'urbanisme, il existe une disposition dite "amendement Dupont", qui prévoit des mesures de sauvegarde pour assurer un aménagement de qualité des espaces non urbanisés en bordure des voies importantes et qui interdit notamment de nouvelles constructions en dehors des zones urbaines dans une bande de 75 ou 100 m par rapport à l'axe de la chaussée, sauf aménagements paysagers spécifiques.
Ainsi dans les propositions d'aménagement de la zone du Chenoz à Mouxy ou de la zone de l'échangeur à Grésy, portés par la CALB, des reculs ont été prévus et si la constructibilité va à terme, un cahier des charges constructif précis sera préconisé.
Par ailleurs, l'aménagement de la zone d'Hexapole à la sortie de Viviers en direction de Sonnaz, avec le merlon en terre et les plantations correspond aux dispositions de l'amendement Dupont.
Je ne peux vous répondre mieux dans le cadre de cette élection. Toute promesse ne me paraitrait en effet pas sincère.
Par contre, je suis à votre disposition, si vous souhaitez qu'on se rencontre, afin de faire le point avec vous sur votre situation précise par rapport aux points que j'ai évoqués (niveau de bruit, date de construction du bâti, distance...) et voir s'il y a lieu de solliciter AREA.
D'autant qu'il arrive aux sociétés autoroutières, sur la sollicitation des collectivités, d'engager des protections hors contraintes réglementaires.... Il semblerait même qu'elles puissent ponctuellement apporter des cofinancements. "Resterait" alors à avoir une idée du linéaire à traiter, donc du budget à engager et du partenariat éventuellement envisageable.
N'hésitez pas à me contacter.
Cordialement
Rédigé par : Corinne Casanova | mercredi 16 mars 2011 à 23h37