A l’initiative de Robert Clerc, une réunion avait été programmée, avec les services du Conseil général, pour faire le point sur la couverture numérique de la CALB et particulièrement celle des zones économiques. Non qu’elles soient les moins bien loties par rapport à des secteurs d’habitat dans les hameaux, mais du fait que leur mauvaise desserte pénalise la compétitivité de certaines entreprises… Par ailleurs, c’était l’occasion de voir si la CALB, au titre de sa compétence sur l’aménagement des ZAE, pouvait faciliter une accélération des investissements.
La leçon à retenir de cette longue explication est que le dossier n’est pas simple ! En effet, le développement du numérique est un secteur régit par une autorité régulatrice garante de l’équilibre de la concurrence ( l’ARCEP) et ne peut intervenir qui le souhaite, ni où il le souhaite. Ainsi les zones blanches, qui permettent d’agir, sont clairement délimitées. Et mettre en exploitation un réseau reste l’affaire des spécialistes.
Tandis que le Conseil général travaille sur la Délégation de service public (DSP) qui lui permettra de choisir un opérateur qui l’aidera à résorber le deuxième volet des zones non couvertes, et définit l’armature du réseau collecteur, nous nous sommes donc engagés à faire le point, de notre coté, en lien avec les communes, sur le statut des réseaux existants (propriété des collectivités ou privés) et à les inventorier afin de faciliter ensuite la tâche du futur délégataire.
Face à une DSP prévue pour durer 5ans en première phase, puis encore 5 ans, l’enjeu va désormais rapidement devenir la priorisation du déploiement. Si le nombre de prises desservies pourra être un indicateur, nul doute que la capacité à se faire entendre du conseiller général du secteur concerné sera aussi un argument pour que le territoire face partie des premiers desservis !
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